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Compte rendu la première table ronde autour du Memorandum à Mechelen (23 mars 2023)
Quels sont les problèmes les plus urgents à résoudre ? Quelles solutions ont été proposées pendant le hackathon et pourquoi ? Quelles sont les questions que les décideurs politiques doivent traiter en priorité, aujourd’hui et dans la perspective des élections de 2024 ? Des questions cruciales à leur poser.
Le 23 mars 2023, la CAW (Centrum Algemeen Welzijn) et IKEA Belgique se sont associés pour organiser une soirée de discussion autour du mémorandum. Quelles sont les réactions des décideurs politiques aux propositions du mémorandum ? Quelles sont les propositions prioritaires ? Les recommandations du mémorandum s’intègrent-elles dans la politique au niveau local et flamand ? Comment les organisations, les entreprises et les gouvernements peuvent-ils améliorer la situation des familles monoparentales ? L’idée étant de trouver ensemble des réponses constructives aux défis sociaux croissants auxquels les familles monoparentales sont confrontées chaque jour.
Format de la table ronde
La soirée s’est déroulée sous la forme d’une table ronde interactive, dans une structure « en bocal » où deux cercles sont formés :
- Le cercle intérieur contient quelques décideurs politiques invités et le modérateur.
- Dans le cercle extérieur se trouve le public, composé principalement de membres du personnel de CAW et de parents de familles monoparentales.
Le public était assis en cercle autour des orateurs. Pendant l’événement, ils pouvaient poser des questions, faire des commentaires et participer ainsi à la conversation.
Les orateurs de la soirée étaient :
- Simon Gheysen : Chef de cabinet adjoint pour le logement, cabinet Diependaele.
- Tom Meeuws Antwerps : Échevin des affaires sociales, de la lutte contre la pauvreté et président de la commission spéciale des services sociaux, entre autres.
- Bert D’Hondt : Expert en matière de lutte contre la pauvreté, Cabinet du ministre Dalle.
- Gabrielle De Francesco : Échevine de Malines pour les affaires sociales et le bien-être, la famille, l’aide à l’enfance, la réduction de la pauvreté, la diversité et l’égalité des chances.
- Carien Neven : Président de l’Association flamande du logement.
Modératrice de la soirée : Cécile Huylebroek.
Introduction
Wouter Torfs, président du groupe CAW, et André Schmidtgall, directeur général d’IKEA Belgique, ont introduit la soirée. Wouter Torfs a évoqué le 21 mars : le début du printemps, la journée internationale des familles monoparentales et la journée internationale contre la discrimination. Trois thèmes qui se rejoignent parfaitement dans l’événement de la soirée : chaque fin est un nouveau commencement, et il en va de même pour les parents qui se retrouvent seuls. Avec cet événement, CAW et IKEA Belgique veulent mettre le thème des familles monoparentales à l’ordre du jour politique, car les familles monoparentales sont encore trop souvent victimes de discrimination.
Wouter Torfs accueille avec beaucoup d’enthousiasme cette initiative d’IKEA Belgique, où le privé et le public unissent leurs forces pour travailler ensemble sur une question sociale : un exemple classique d’entrepreneuriat social !
Il conclut son introduction par un message aux hommes politiques ici présents et ailleurs : cette soirée n’est qu’un point de départ. Le groupe CAW continuera à se battre dans les mois et les années à venir pour que la question des familles monoparentales soit inscrite à l’agenda politique afin d’améliorer la situation des familles monoparentales.
André Schmidtgall prend ensuite la parole et remercie tout d’abord CAW Group et CAW Boom Mechelen Lier pour l’organisation de cette soirée. Il fait référence à la FIKA qui a eu lieu plus tôt dans l’après-midi, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le personnel de CAW pour discuter du mémorandum et des différents défis.
André Schmidtgall a déjà une longue expérience au sein d’IKEA. Il explique que l’entreprise a toujours été engagée dans les questions sociales, mais que la question des familles monoparentales est très importante pour IKEA Belgique. Il s’agit, dit-il, d’un groupe important, avec de nombreux besoins, mais dont la voix n’est pas aussi forte. IKEA souhaite contribuer à élever la voix et à soutenir ce groupe par le biais du projet Welcome Home.
Le projet Welcome Home repose sur trois piliers : d’une part, IKEA Belgique offre un soutien financier aux familles en situation précaire, par le biais de partenariats avec les TCA, entre autres. Ce soutien a déjà permis d’aider plus de 600 familles. D’autre part, IKEA Belgique offre également à ses collaborateurs la possibilité de faire du bénévolat pendant leurs heures de travail et d’apporter ainsi leur contribution sur le terrain. Enfin, et c’est le sujet de ce soir, IKEA Belgique souhaite également contribuer au niveau politique à mettre en lumière les différents défis sociaux auxquels sont confrontées les familles monoparentales.
André Schmidtgall est très heureux de voir tout le monde ici en grand nombre et se réjouit des conversations et des débats intéressants qui suivront.
La table ronde !
Après une présentation de tous les intervenants dans le cercle central par la modératrice, celle-ci lance la discussion avec la première question : « Depuis quand ce sujet est-il à l’ordre du jour politique? »
Bert D’Hondt affirme que le thème des familles monoparentales n’est pas à l’ordre du jour depuis longtemps. Dans le secteur de la lutte contre la pauvreté, il est apparu clairement au tournant du siècle que les familles monoparentales constituaient un groupe important de personnes en situation de pauvreté. Cependant, il est clair que lorsque le système de sécurité sociale belge a été conçu, les défis des familles monoparentales n’étaient pas encore à l’ordre du jour politique. Par conséquent, le système n’était pas adapté à ce groupe important.
Selon Simon Gheysen, les familles monoparentales sont l’une des évolutions démographiques les plus importantes à prendre en compte dans la politique du logement. En raison de la dilution des familles, il faut davantage de logements, ce qui constitue un défi majeur pour l’avenir. En outre, on manque de chiffres exacts et de recherches sur les familles monoparentales. Les compositions familiales en général deviennent de plus en plus diverses, ce qui rend difficile d’y répondre par une politique.
Carien Neven, de l’Association flamande du logement, confirme qu’étant donné que de plus en plus de familles ont des accords de coparentalité, il y a un plus grand besoin de grands logements sociaux suffisants pour les deux parents et pas seulement pour la mère.
Un statut pour les familles monoparentales ?
Le prochain sujet brûlant cité par l’animateur est l’une des recommandations de la memorandum proposant un statut pour les familles monoparentales. Selon le memorandum, il est extrêmement difficile d’avoir une vision complète et claire des droits et des ressources auxquels les familles monoparentales peuvent prétendre. Le statut créerait donc ou harmoniserait de nouveaux droits pour les familles monoparentales, y compris des droits liés à l’emploi. Le statut permettrait à certaines familles d’accéder automatiquement à certains droits et services auxquels elles ne peuvent prétendre aujourd’hui.
Tom Meeuws réagit vivement : il n’est pas convaincu que le statut soit une bonne solution. Il souhaite aborder une autre question, celle des familles monoparentales. Elles sont déjà plus avancées en termes de lobbying et de voix dans le débat.
M. Meeuws explique qu’au CPAS d’Anvers, de nombreuses femmes se retrouvent seules après un divorce. Ces femmes n’ont souvent pas encore acquis de droits sociaux. Elles risquent de tomber directement dans la pauvreté après un divorce. Il craint qu’en créant le statut de famille monoparentale, le groupe des parents isolés sans droits sociaux ne soit oublié. Il insiste sur le fait qu’il faut s’efforcer d’augmenter globalement le niveau de protection, en encourageant tout le monde à construire des droits sociaux.
Gabrielle De Fransceco partage l’avis de M. Meeuws. De nombreux cas qu’elle observe à Malines concernent en effet des femmes seules, bien qu’elle ne veuille pas tout cloisonner. Toutefois, elle n’est pas non plus convaincue qu’un statut soit une solution miracle. Elle croit davantage à la nécessité de travailler main dans la main avec ces familles. Il est important d’encourager les femmes à être indépendantes et à construire des droits sociaux, sinon elles sont très vulnérables lorsqu’elles sont laissées seules.
Un statut pour les familles monoparentales s’avère également techniquement difficile à mettre en place. Bert D’Hondt demande à quel moment on tombe sous le coup de ce statut. Que se passe-t-il si vous avez un nouveau partenaire ? En outre, un tel statut signifierait que les familles monoparentales sont par définition vulnérables, ce qui n’est certainement pas le cas. Il préconise donc de lier certains droits aux revenus plutôt qu’à la composition de la famille.
Simon Gheysen rejoint le groupe. Il est lui aussi favorable à des droits basés sur le revenu et souligne l’importance de construire des droits sociaux en ayant une bonne place sur le marché du travail. C’est pourquoi il affirme que les personnes vivant dans des logements sociaux en Flandre sont activement orientées vers le VDAB. En les soutenant dans leur recherche d’emploi, l’objectif est de les rendre autonomes afin qu’elles puissent se constituer des droits.
Renforcer les droits sociaux par l'emploi : plus facile à dire qu'à faire
Une employée de CAW dans la salle demande ensuite la parole et fait une observation importante : il est difficile d’orienter les gens vers le marché du travail, dit-elle. Le marché du travail et donc les offres d’emploi du VDAB ne tiennent pas compte de la situation des familles monoparentales. Carien Neven est d’accord avec elle et ajoute que la mobilité n’est pas évidente non plus pour les familles monoparentales. De nombreuses familles monoparentales dépendent des transports publics. Le trajet domicile-garde d’enfants-travail peut donc prendre beaucoup de temps. Enfin, un autre travailleur de CAW ajoute que la rémunération est également un gros problème : un salaire minimum n’est souvent pas suffisant pour payer les transports et la garde des enfants, de sorte qu’il est souvent plus pratique pour beaucoup de ces parents de ne pas travailler.
M. Gheysen reconnaît que l’écart entre le travail et le non-travail est trop faible. Les impôts sur le travail devraient diminuer. En effet, il n’est pas évident pour tout le monde d’aller travailler, mais lorsque c’est évident, il veut éviter de retirer cette évidence en accordant un certain statut.
Tom Meeuws souligne que la recherche scientifique indique qu’un taux d’emploi trop bas n’est pas nécessairement lié à des allocations de chômage trop élevées, etc. Il critique la base de données des offres d’emploi du VDAB. Il critique la base de données des postes vacants du VDAB. D’après son expérience au sein du CPAS, les employeurs ne recherchent de toute façon pas tant de travailleurs que cela, ce qui devrait faire l’objet d’une recherche. Selon lui, le marché du travail n’est pas ouvert aux personnes ayant des « bagages », ce qui est le cas depuis des années.
Selon lui, la solution réside dans l’outil REMI. Un outil qui, selon lui, est déjà plus utilisé en Wallonie qu’en Flandre. L’outil REMI calcule ce dont vous avez besoin pour vivre décemment, en fonction de votre position sociodémographique. Le delta entre le montant de l’outil REMI et le revenu réel d’une personne permet de calculer le montant à compléter.
Wouter Torfs conclut ensuite la discussion autour du statut. Il comprend et entend que les politiciens ne soutiennent pas l’idée d’un statut. Ce qui ressort clairement de la CAW, c’est qu’il s’agit de protéger un groupe de personnes vulnérables. Peut-être cela pourrait-il se faire d’une autre manière que par le biais d’un statut ? Il répond également aux commentaires concernant les postes vacants et le marché du travail : par exemple, à Schoenen Torfs, les gens cherchent effectivement des travailleurs. Il estime donc qu’il faut vraiment faire quelque chose au sujet de la différence entre le travail et le non-travail.
Comment rendre le marché du travail plus attractif ?
À partir de ses propres expériences, Mme De Francesco propose des solutions créatives : elle cite par exemple la flexibilité des horaires, tant de la part des employeurs que des cours de formation organisés ou soutenus par le VDAB, par exemple. Une heure de début plus tardive permet aux parents de déposer d’abord leurs enfants à la garderie, ce qui élimine un obstacle important. L’organisation de garderies dans des lieux où de nombreuses personnes sont employées, comme l’aéroport de Zaventem, peut également abaisser le seuil.
Ensuite, elle prend également la défense des administrations et des autorités locales : selon elle, elles jouent un rôle clé dans la collaboration avec les familles monoparentales. Elle veut en finir avec les stigmates qui les entourent : il faut donner aux collectivités locales les outils nécessaires pour rendre leur travail plus accessible.
M. Gheysen répond qu’en effet, au sein du VDAB, par exemple, les collectivités locales sont de plus en plus impliquées. Les conseils locaux peuvent en effet jouer un rôle important, mais il souligne que tous les conseils locaux ne sont pas aussi forts que Malines et Anvers. Il est donc important que le gouvernement flamand prenne également des mesures au niveau flamand.
Bert D’Hondt explique qu’au sein du réseau de lutte contre la pauvreté, des personnes travaillent depuis un certain temps sur des parcours avec les employeurs. Ces parcours n’ont pas encore donné de résultats, mais ils sont prometteurs. Il préconise également une politique d’accompagnement : flexibilité des horaires de travail, engagement en faveur d’une mobilité plus harmonieuse et poursuite des travaux sur les services de garde d’enfants. En outre, il faut également discuter avec les employeurs : qu’exigent-ils qui n’est peut-être pas vraiment nécessaire et qui peut donc être adapté ?
Tom Meeuws tient à rectifier son propos : il est évident que tous les employeurs ne publient pas de fausses offres d’emploi sur le site du VDAB. Ce qu’il observe sur le terrain au CPAS d’Anvers, c’est que de nombreuses mères qui se retrouvent seules n’ont pas acquis de droits sociaux et sont souvent victimes de violences intrafamiliales. Le taux d’activation des femmes d’autres origines est également particulièrement faible. Que faut-il faire pour les aider à trouver un emploi ?
Bert D’Hondt conclut en disant que nous devons travailler avec l’activation comme point de départ : le travail décent est toujours un problème et nous devons y travailler.
La co-habitation : une solution créative ?
Le memorandum présente la co-habitation comme une solution créative possible pour promouvoir l’accès au logement. Le panel pense-t-il qu’il s’agit d’une bonne idée ?
Simon Gheysen ouvre la voie en affirmant que, dans certains cas, la co-habitation peut être une initiative utile. Au niveau flamand, il travaille sur un vaste exercice visant à répertorier toutes les nouvelles formes de logement et à déterminer les seuils, afin d’y répondre dans le cadre de la politique flamande du logement.
Carien Neven répond que si nous voulons nous engager dans la co-habitation, les règles de la Flandre concernant l’obtention d’un logement social doivent être modifiées. Actuellement, les gens sont sur une liste d’attente et ceux qui sont en haut de la liste d’attente doivent prendre tout ce qui se libère. Cependant, la cohabitation est une forme très spécifique de vie en commun : que se passe-t-il si la personne en tête de la liste d’attente n’aime pas vivre dans cette forme de logement ? Cette personne devrait alors pouvoir refuser. La règle selon laquelle il faut vivre dans une municipalité pendant cinq ans avant d’avoir accès à un logement social devrait également être modifiée.
Bert D’Hondt se joint à elle et souligne qu’il ne faut pas considérer la cohabitation comme la solution. Elle ne convient pas à tout le monde.
La clé réside-t-elle dans la lutte contre la sous-occupation ? Gabriella De Francesco soulève déjà ce petit ballon : que faire des grandes maisons où ne vivent que deux personnes ?
M. Gheysen répond qu’un projet est en cours au sein du logement social, qui vise à remédier à cette sous-utilisation en déplaçant les familles et les logements sociaux.
L’assistance ajoute que l’idée de la cohabitation n’est pas née uniquement du point de vue de l’accès au logement, mais que cette forme de logement permet également aux personnes de se soutenir mutuellement sur le plan émotionnel et pratique. A cet égard, elle a parlé de la location au sein de la co-habitation. Il a également été suggéré que du point de vue des sociétés de logement social, il serait possible de faire plus d’efforts pour partager certains appareils comme les machines à laver et les machines à gazon.
Carien Neven confirme que c’est déjà le cas dans certains projets de logement social, mais pas encore partout.
Une personne du public suggère que la discrimination sur le marché de la location pour les familles monoparentales est également un problème important.
Simon Gheysen répond prudemment que l’on ne peut pas non plus supprimer toute protection des propriétaires. Selon lui, cela a pour effet qu’il y a de moins en moins de personnes qui veulent louer et donc des taux d’inoccupation plus élevés. Il souhaite promouvoir davantage d’instruments axés sur l’offre : il y a trop peu de logements abordables de qualité. Le gouvernement flamand souhaite donc accorder aux promoteurs privés certaines réductions pour la construction de logements abordables. Ces remises devraient ensuite se traduire par des loyers plus bas pour ces logements.
Selon Tom Meeuws, il y a une pénurie pressante de logements sociaux. Il estime que les pouvoirs publics ont un rôle crucial à jouer à cet égard, car ils doivent prendre l’initiative en matière de logement. Aujourd’hui, certaines familles (monoparentales) doivent consacrer jusqu’à 50 % de leurs revenus au logement.
La modératrice conclut la soirée sur une note positive : elle constate une large reconnaissance politique de la question des familles monoparentales et des défis auxquels elles sont confrontées. Il s’agit d’un groupe à haut risque qui peut se retrouver dans des situations difficiles, où il y a également un risque élevé de transmission des difficultés d’une génération à l’autre. Il est donc très important de se concentrer sur cette question.
Questions pour CAW ?
Wouter Torfs a déclaré au début de la soirée qu’il aimerait également entendre les politiciens sur ce qu’ils attendent de la CAW : y a-t-il des questions sur lesquelles ils peuvent travailler ou se concentrer ?
Simon Gheysen demande si les CAW ont assez de bras pour aider les familles qui ont des problèmes qui ne sont pas liés au logement. Un travailleur des CAW répond qu’ils font beaucoup et peuvent faire beaucoup, mais que les difficultés d’accès au logement restent un défi majeur.
Un autre travailleur des CAW suggère que les travailleurs des CAW puissent agir davantage comme des entrepreneurs sociaux : penser et travailler ensemble pour créer des logements créatifs, ne pas hésiter à travailler avec des partenaires (privés). Mais des réglementations devraient suivre pour permettre ces solutions créatives.
Enfin, il est suggéré de se pencher sur l’aménagement du territoire : de nombreux terrains communautaires sont aujourd’hui convertis en terrains à bâtir (privés). Les citoyens appellent également à une réforme du marché du logement social afin que les normes de qualité des logements sociaux puissent être appliquées.
Couverture médiatique
La table ronde et le thème des familles monoparentales ont attiré l’attention des médias :